Hello,
Un concentré d'ambiance et de bonne humeur régnait en maître absolu au Palladium à Baisy-Thy.
Disposé sur quatre étages, l'endroit était full people tous les vendredi et samedi. Sergio et Dj CP assuraient l'atmosphère musicale en diffusant un panaché de Dance et de Retro House.
Info a écrit:Ce bâtiment du 18e siècle a été utilisé comme hôpital pour plusieurs victimes de la Bataille de Waterloo, en 1815. Il revêt par ailleurs un cachet architectural, et ses pierres, par le simple fait qu’elles sont anciennes et porteuses d’histoire, pourraient mériter un chouïa d’attention.
La Ferme des Quatre-Bras / Rue Dernier Patard 91a
Les Quatre-Bras de Baisy-Thy, ou simplement les Quatre-Bras, est un lieu-dit dont l'origine est le carrefour routier important à l’intersection des routes Bruxelles–Charleroi (N5) et Nivelles–Namur (N93). Il se trouve au sud de Baisy-Thy dans la commune de Genappe, dans le Brabant wallon (Belgique).
Commentaire de Luc que j'ai trouvé sympa sur ce site
http://lost-team.skynetblogs.be/archive/2009/07/21/discotheque-le-palladium-baisy-thy.html
Luc a écrit:Le PALLADIUM IL ETAIT UNE FOIS :
L’aventure commence au début des années 80, à cette époque un « café dance » avait vraiment la cote à Couvin Mariembourg, le propriétaire faisait les beaux jours de ce lieu reculé à la frontière Française. Il eu l’envie de créer une boite de nuit très chic, où les garçons rentreraient en tenue de ville, très chic et très choc, la boite fit un carton, elle était située juste après l’M de Bomerée, à Gosée : Le Palace.
C’est un peu plus tard, que le propriétaire des lieux eu l’idée de créer une discothèque démesurée, (et peut-être de ressusciter le relais de l’empereur une boite fameuse des années 60 / 70 située à deux pas vers Genappe, même route).
EN CHANTIER :
Une ferme aux 4 bras de BAISY THY trônait fièrement par sa grandeur et un vaste espace aux abords.
L’homme souvent surnommé l’homme qui a une idée à la minute eu l’idée de faire de ce lieu une discothèque, mais les premiers soucis ne se firent pas attendre, ce lieu classé historique ne pouvait être transformé et les murs anciens de la battisse n’auraient jamais supportés les basses d’une discothèque. Qu’à cela ne tienne, il fit construire une nouvelle structure dans l’ancienne. Les travaux pouvaient alors commencer. Le PALLADIUM était en construction.
Contrairement au apparences le lieu était assez petit car il fallait loger un hall d’entrée, un vestiaire, une cage d’escalier assez imposante (près des toilettes) beaucoup de place perdue, par contre il était assez haut, l’idée était donc de créer des balcons : deux de chaque côtés sur la longueur, des pistes en dédales et des escaliers à n’en plus finir. Au fond de la boite (en largeur près des sanitaires un balcon entier réservé à la sono et la lumière) au rez de chaussée la piste principale. Notez que le Palladium avait un bug et pas le moindre, le DJ ne voyait pas la piste principale, car il était à un endroit qui surplombait celle-ci, un peu après l’ouverture un système de caméra vidéo corrigeait ce problème .
La construction du Palladium semble avoir coûté très cher (on parlait à l’époque de 30 millions de francs Belge) Tout a été construit dans le luxe absolu, de la moquette partout, des canapés grand confort à tout les étages, qui formaient des dizaines de véritables salons. Des rambardes argentées et des parois vitrées entouraient les nombreuses pistes, même le marbre n’a pas été oublié !, les sanitaires eux-mêmes respiraient le luxe. Les bars très grands étaient aussi une curiosité tellement ils en jetaient (les serveurs beaux gosses en uniforme prestigieux invitaient les clients des salons à consommer). Les jeux de lumière étaient fixées au plafonnier d’autres au bord des balcons, ces derniers étaient grandioses, une pure merveille !
Ainsi est sorti le PALLADIUM de la nuit ! le voyage pouvait maintenant commencer.
Une énorme campagne de pub a annoncé la grande nouvelle, une discothèque pharaonique était née.
LE GRAND DESTIN DU PALLADIUM :
Alors que d’impressionnants sorteurs attendaient les clubers (un black qui semblaient monté sur une chaise alors qu’il était les pieds bien au sol) une ambiance glaciale ou seule la musique lointaine donnait un air de fête.
Dès les premiers soirs, le parking était rempli, les files de gens n’en finissaient pas d’arriver, on refusait du monde tous les soirs. Le carrefour (4 bras) était saturé, en pleine nuit des bouchons gigantesques s’y formaient. La police, la gendarmerie devaient intervenir pour essayer de canaliser la circulation, souvent en vain car en plus du parking il y a eu jusqu’à un km de voitures garées au bord de la route, des deux côté direction Marbais, une nuée de gens marchant en bord de route et compliquant encore la circulation. Aux portes de la discothèque : tenue de soirée obligatoire, pas de jeans, pas de basket, et style très clean obligatoire. Une fois la carte d’identité présentée, les portes s’ouvraient enfin.
Alors que les Nexo diffusaient d’énormes coups de basse à tous les étages et toutes les pistes, la déco, les lumières, le luxe n’en finissaient pas de vous faire tourner la tête, mais ce n’était qu’une mise en bouche, le PALLADIUM était un rêve et tout était possible pour asseoir la grandeur et nourrir le mythe.
Il était de bon ton d’avoir la veste de costume Rhétorique, c’était un peu la mode au Palladium, d’arriver tôt pour prendre place dans les salons, et de commander la première consommation (gratuite).
22 heures, l’obscurité envahissait toutes les pistes, tous les salons, une odeur de fumigène et un bruit sourd envahissaient le lieu, la musique était coupée pour quelques secondes, le brouillard était total, soudain le son percutait vos tympans, la BO de la Guerre des étoiles hurlait dans les haut-parleurs de plus en plus fort et dans une brume indescriptible une soucoupe gigantesque descendait du plafond tournait et pivotait sur elle-même inondant la boite de mille et un jet de lumières plus colorées les unes que les autres, cette soucoupe atteignait les bords des balcons, descendait à quelques centimètres des têtes sur la piste 1. Le show commençait toujours de cette manière : surdimensionnelle …
L’ambiance était très « dance », parfois un peu coincée, mais au PALLADIUM tout était plus fou qu’ailleurs, alors une invention folle fut trouvée : la séquence ambiance : des caisses de serpentins et de confettis étaient distribuées 3 à 4 fois sur la soirée et lors de ces séquences alors que des musiques mettaient le feu à la boite des milliers de serpentins des kilos de confettis fusaient de partout et atteignaient invariablement la piste centrale, le PALLADIUM était en feu, je me souviens que les pistes tremblaient (le sol tremblait vraiment) les rambardes louvoyaient sous la pression des gens bousculés et qui finissaient contre celles-ci, des verres posés au bord des pistes finissaient parfois de se vider et de se briser à l’étage en dessous.
Les sorteurs tentaient tant bien que mal de normaliser la situation, mais en vain, le niveau de folie était atteint et le DJ rajoutait encore le commentaire ou le son qui allait compliqué un peu plus la tache du service de sécurité.
Le PALLADIUM clôturait ses nuits dans un décor proche d’une fin de carnaval à Rio.
Mais il en fallait encore plus pour que cette discothèque (un temps reconnue comme la plus belle d’Europe, rien que ça !) marque à jamais l’histoire de la nuit, alors MTV enregistrait des soirées au PALLADIUM, des hits parades Belges étaient enregistrés, des soirées thématiques, des clips vidéo, …. Toutes les soirées étaient marquées par un événement, les stars chantaient en live (Confetti’s, Désire Less, Niagara, Pleasure Game, …) quand elles ne marquaient pas de leur pas la piste VIP, Stéphanie de Monaco, George Lang, sans oublier les plus grandes stars télé, radio et show bizz international, tous ont dansé au PALLADIUM.
Il n’y avait plus moyen de faire plus ou mieux, pourtant on construisit une piscine, une abiance made in Tropic, du sable fin en été, Orangina et sa Lambada mirent la dernière petite touche, alors le PALLADIUM passa à la télé, s’afficha sur les petites bouteilles rondes et devenait LE LIEU ou l’on danse la LAMBADA, et cet été là JAMAIS je n’avais vu cela c’était encore plus dingue qu’Ibiza l’été.
Le PALLADIUM a dicté sa loi durant de nombreuses années, les discothèques aux alentours fermèrent ou devenaient désertes, le COCOA, le Luxembourg, le Big Boss, tous connurent ce sort peut apprécié. Les soirée dansantes (boum) passèrent aussi à trappe et pour assuré sa longévité le PALLADIUM proposa même des abonnements à l’année, le coup de grace pour la concurrence. On fêtait tout aux 4 bras de BAISY THY, de votre anniversaire (entrée gratuite et champagne offert), à la noël, à la st Sylvestre, des vacances d’été, … tout.
Un soir un tragique accident de la route touchât durement la famille du propriétaire, il semble que ce dernier aie perdu le goût de la fête et se désintéressant petit à petit du PALLADIUM, il le remis signant par la même occasion l’acte de décès imminent de la discothèque.
Le PALLADIUM s’en allait retrouver la nuit, moins dense, moins fun que celle qu’il a animé pendant des années, une nuit ou l’on dort avec ses milliers de souvenirs et ces lumières d’un autre temps. Une nuit ou l’on ne renaît jamais.
Les rêves d’ados qui sont devenus grands ne peuvent transporter la poussière du béton, le mythe s’est débarrassé de cela pour préserver touts ces merveilleux souvenirs loin des ruines du PALLADIUM d’aujourd’hui.
PS
Pardon si ma mémoire me laisse tombé, j'ai essayé de décrire l'histoire avec rigueur, et si vous voulez vous pouvez m'aider à corriger. Pour le web master : si vous voulez des photos ou autre choses du PALLADIUM je pense que Eric Somme(Spirou Basket) pourrait vous aider ...
Quelques photos trouvées sur le net..
Rectifier ou compléter, n'hésitez pas..
Dernière édition par xav le Dim 9 Mar - 9:43, édité 1 fois